Cercle Celtique de Rambouill

Les Celtes

D’après Patrick Galliou (historien français), « les Celtes sont l’un des « peuples » antiques que nous connaissons le mieux, tant par le témoignage des auteurs anciens que par les traces qu’ils ont laissées dans notre sol, notre langue et dans notre patrimoine culturel. De grandes villes comme Paris (les Parisii), Londres, Belgrade, Milan, etc., sont des formations « celtiques ». La plupart des historiens préfèrent parler d’un monde celtique présentant des similitudes linguistiques et culturelles, plutôt que de civilisation celte.
Probablement originaires d’Asie Mineure, les Celtes arrivent en Armorique vers 2 400 ans avant notre ère. Ils nous ont laissé un héritage à la fois conséquent et plein de mystères. Car, l’écriture étant interdite par les druides, ils possédaient une culture uniquement orale et ne nous ont donc légué aucun texte. Toutefois, ils connaissaient un peu l’écriture, profitant des alphabets grecs, latins et parfois même étrusques pour délimiter un terrain (pierre gravée) mais jamais de phrases longues, très peu de verbes. Ils inscrivaient les noms propres et communs, mais ne philosophaient pas et, surtout, ne racontaient pas leur histoire… Ce sont donc les témoignages de leurs voisins de l’époque, les Grecs et les Romains, qui sont aujourd’hui utilisés par les historiens.
Vers 500 av. J.-C., au début de l’âge du fer, les Celtes occupaient toute la Gaule du Nord et de l’ouest. Ce peuple, constitué en chefferies dirigées par des « Ri » (rois), et un druide, se structure en 5 ensembles au 1er siècle avant J.-C. en Armorique.

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Ces populations sont souvent en rivalité et entrent fréquemment en guerre, ce qui amène la construction de villages fortifiés au sommet des collines : les oppidums.
Ils construisaient des maisons en bois et en terre, édifiaient des lieux de culte et utilisaient des chars, des épées en fer et des casques pour combattre.
Les Celtes étaient connus pour leur culture guerrière, et les femmes n’étaient pas exclues de cette tradition, elle pouvait également être druide.
Selon Catherine Glot (spécialiste du monde celte, directrice du Centre Arthurien, à Concoret, à la lisière de la Forêt de Brocéliande, dans le pays Gallo), les femmes celtes bénéficiaient de nombreuses libertés, elles étaient maîtresses de leur bien même une fois mariées, et pouvaient récupérer leur bien personnel en cas de séparation. Elles savaient se battre pour défendre leur maison et leurs enfants, et, dans certains cas, certaines femmes celtes prenaient part aux combats.

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